Pascal BRICE Directeur général de l’OFPRA (Office français de Protection des Réfugiés et Apatrides) [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2017%2F10%2FInterface-108-Actes-Conf%C3%A9rence-R%C3%A9fugi%C3%A9s-p6-7.pdf||target:%20_blank| »] La réalité est sévère : ceux qui prennent la route de l’exil sont toujours plus nombreux, qu’ils viennent d’Afghanistan, d’Irak, d’Erythrée, du Soudan… La crise de l’asile, dont le pic a été atteint en 2015, a d’abord été suivie dans un climat d’indifférence quasi-généralisée avant que soient proposées des réponses, d’abord en ordre dispersé. Je suis inquiet de certains projets en cours de discussion dans les instances européennes. Je fais partie de ceux qui, dès 2015, ont considéré qu’il fallait remettre de l’ordre dans l’accueil des réfugiés en Europe. Le désordre, que l’on perçoit à Calais ou dans les îles grecques, donne lieu à des raccourcis liant migrants et menace terroriste, à des tentatives d’instrumentalisation, certes marginales, mais qui peuvent être dévastatrices pour le système de
Ce contenu est réservé aux abonné(e)s. Vous souhaitez vous abonner ? Merci de cliquer sur le lien ci-après -> S'abonner