Covid-19 et immigration : le grand laisser-faire européen

Matthieu Tardis Chercheur au centre Migrations et Citoyennetés de l’IFRI [vc_btn title= »Télécharger l’article » color= »primary » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2020%2F09%2FConfrontations-Revue-129-Impression_44-45-Tardis.pdf||target:%20_blank| »] La crise de la Covid-19 a eu une résonance encore plus particulière pour les migrants, victimes invisibles des fermetures de frontières. Sans concertation ni délai, quinze Etats membres ont choisi de rétablir les contrôles aux frontières, légitimant ainsi une pratique déjà en place de frein des flux migratoires vers l’Europe. Or, une telle approche comptable s’avère périlleuse non seulement en terme des droits humains mais aussi sur le plan économique. L’espace Schengen en suspens… A l’annonce du confinement, il n’aura fallu que quelques jours pour que les États membres de l’Union européenne imposent la fermeture partielle ou totale de leurs frontières. À la fin du mois de mars 2020, quinze pays de l’espace Schengen avaient rétabli des contrôles à leurs frontières. À peu d’exceptions, ce rétablissement des contrôles s’est fait de manière unilatérale, sans concertation ni

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