Anne MACEY Déléguée générale de Confrontations Europe La Commission européenne a opposé un veto au projet de création d’un champion européen du ferroviaire à travers l’acquisition du Français Alstom par l’Allemand Siemens. Pourtant, cette fusion avait le soutien de la France et de l’Allemagne… Qu’est-ce qui est en jeu derrière cette affaire ? Ce qui est en jeu, c’est la réponse à apporter par l’Europe à la montée économique de la Chine. Pour la Commission, « la concentration entre Siemens et Alstom aurait entraîné une hausse des prix pour les systèmes de signalisation et pour les futures générations de trains à très grande vitesse ». Elle vise à protéger des clients (type SNCF), des concurrents, des consommateurs. Heureusement que le droit de la concurrence existe : il joue plutôt comme un stimulant. Mais l’Europe dont nous avons besoin est-elle d’abord une Europe des consommateurs, ou une Europe des citoyens européens qui veulent avoir un avenir
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