Patrice PELISSIER Senior advisor pour des groupes industriels européens et des fonds d’investissement anglo-saxons [vc_btn title= »Télécharger l’article » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » css_animation= »bounceInRight » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2018%2F07%2FRevue-122-P9.pdf||target:%20_blank| »] Les Allemands font preuve d’une indifférente bienveillance vis-à-vis de l’Europe. Pourquoi ? Parce qu’ils ne voient pas en quoi l’Union européenne leur permettra de régler leurs problèmes nationaux. Comment expliquer le manque d’enthousiasme des Allemands pour les propositions d’approfondissement de l’Union européenne émises par Paris et Bruxelles ? La raison en est simple : si l’Allemagne a bel et bien des problèmes à régler, leur résolution passe avant tout par des politiques nationales. La réforme de l’UE appelée de ses vœux par Emmanuel Macron ou proposée par Jean-Claude Junker, entraînera, vue d’Allemagne, plus de coûts, conduira à moins de souveraineté et ne permettra quasiment pas de résoudre les problèmes actuels du pays. L’argument selon lequel, sans profonde réforme, l’UE court à sa perte, ce qui serait dommageable
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