Patrick ARTUS Chef économiste, membre du Comité exécutif de Natixis [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »blue » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2016%2F10%2FP-28-Conjoncture_115.pdf||target:%20_blank »] On voit se dessiner la stratégie du Royaume-Uni après le Brexit : c’est celle du « passager clandestin » qui mêle fiscalité attrayante, réglementations allégées et gestion du taux de change. Si elle a été payante au Canada et au Mexique vis-à-vis des États-Unis, peut-elle s’avérer aussi bénéfique pour le Royaume-Uni vis-à-vis de l’Union Européenne ? La stratégie de « passager clandestin » nécessite quelques « ingrédients » : il faut qu’y ait libre circulation des biens et des capitaux entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne. Or, l’Union Européenne acceptera-t-elle que ce soit le cas ? Cette stratégie est d’autant plus efficace que le pays est petit (c’est le cas de l’Irlande vis-à-vis du reste de la zone euro). Pour un grand pays, baisser la pression fiscale pour attirer des
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